- canasta
-
• v. 1945; mot esp. « corbeille »♦ Jeu de cartes (2 jeux de 52 et 4 jokers) qui consiste à réaliser des séries de 7 cartes de même valeur.canastan. f. Jeu de cartes qui se joue avec deux jeux de 52 cartes et 4 jokers.|| Série de 7 cartes, de même valeur, à ce jeu.⇒CANASTA, subst. fém.A.— Jeu d'origine uruguayenne, qui se joue en équipes avec deux jeux de 52 cartes et 4 jokers, et qui consiste à étaler le plus possible de séries de sept cartes de valeur égale (la partie se terminant à la fin de la donne où un total de 5 000 points est atteint par une équipe). Jeu de canasta; canasta à 2, 3, 6 joueurs, canasta-samba :• En Amérique du Sud, où le jeu de canasta est né, les opérations se font dans le sens inverse des aiguilles d'une montre... en France, on suit la marche américaine, celle du bridge c'est-à-dire le sens de marche des aiguilles d'une montre.Règle officielle de canasta ds R. DE SAEGER, Le Triboulet, Monaco, 1954, p. 13.B.— P. ext. Série étalée de sept cartes ou plus, de même rang, comprenant au moins quatre cartes naturelles et pas plus de trois cartes volantes. Canasta parfaite, imparfaite (cf. ALLEAU 1964).Prononc. :[kanasta]. Étymol. et Hist. [Ca 1945 d'apr. DAUZAT 1973, Lar. Lang. fr. et ROB. Suppl.]; 1953 (Lar. 20e Suppl.). Empr. à l'hispano-amér. canasta « id. » (d'abord en Uruguay, v. AL.), signifiant « grand panier rond » en esp. de la Péninsule, dér. régr. de canastillo « petit panier », issu du lat. canistellum, dimin. de canistrum « panier ».canasta [kanasta] n. f.ÉTYM. V. 1945; mot esp. d'Uruguay, « corbeille », de canastillo « petit panier », du lat. canistellum, de canistrum « panier ».❖♦ Jeu de cartes (deux jeux de cinquante-deux cartes et quatre jokers) qui consiste à réaliser des séries de sept cartes de même valeur, et qui se joue en équipes. || Jeu de canasta.0 Dès le soir de son arrivée, la dame avait révolutionné l'hôtel, faisant arrêter les ventilateurs, fermer les fenêtres de la mezzanine (…) portant sur les nerfs des joueurs de bridge ou de canasta et qui ne pipaient mot, trop galants pour protester (…)B. Cendrars, Noël aux quatre coins du monde, in Trop c'est trop, p. 147.
Encyclopédie Universelle. 2012.